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las utopías

Con Ibarra e Ibarreche,
esta orquesta es la leche.

Con Ibarra e Ibarreche, <br>esta orquesta es la leche. Esperanza Aguirre toca el violín
Ruiz Gallardón toca el violón.
Fraga toca la gaita de Manolo (que siempre la toca solo)
Maragall toca el financiall (ocarina catalana)
Ibarrreche toca lo que el Arnoldo le eche
Ibarra toca la Tabarra (chirimía extremeña)
Y Chaves, no toca nada porque no chave

El Director de Orquesta es Rodríguez Zapatero.
Se nota que en solfeo también es un Zero.
(A la izquierda, claro)

Ojalá la derecha escuche
lo que le canta la izquierda.

Ojalá la derecha escuche<br> lo que le canta la izquierda. Monsieur Tout-Blanc
Vous enseignez la charité
Bien ordonnée
Dans vos châteaux en Italie
Monsieur Tout-Blanc
La charité, c'est très gentil
Mais qu'est-ce que c'est ?
Expliquez-moi

Pendant c'temps-là moi j'vis à Aubervilliers
C'est un p'tit coin perdu au bout d'la misère
Où l'on n'a pas tell'ment d'questions à s'poser
Pour briffer faut bosser mon p'tit père

Monsieur Tout-Blanc
L'oiseau blessé que chaque jour
Vous consommez
Etait d'une race maudite
Monsieur Tout-Blanc
Entre nous dites, rappelez-vous
Y a pas longtemps
Vous vous taisiez

Pendant c'temps-là moi j'vivais à Aubervilliers
Ça n'était pas l'époque à dir' des rosaires
Y avait des tas d'questions qu'il fallait s'poser
Pour durer faut lutter mon p'tit père

Monsieur Tout-Blanc
Si vous partez un beau matin
Les pieds devant
Pour vos châteaux en paradis
Monsieur Tout-Blanc
Le paradis, c'est p't-êt' joli
Priez pour moi
Moi j'ai pas l'temps

Car je vivrai toujours à Aubervilliers
Avec deux bras noués autour d'ma misère
On n'aura plus tell'ment d'questions à s'poser
Dans la vie faut s'aimer mon p'tit père

Monsieur Tout-Blanc
Si j'enseignais la charité
Bien ordonnée
Dans mes châteaux d'Aubervilliers
Monsieur Tout-Blanc
Ça n'est pas vous qu'j'irais trouver
Pour m'indiquer
C'qu'il faut donner


Monsieur Tout-Blanc.
Léo Ferré

Ave, Caesar, morituri te salutant!

Ave, Caesar, morituri te salutant! El día que deje de vestir tejanos, comer hamburguesas, beber cocacola, ver películas de Hollywood, comprarle o piratearle programas a Bill Gates y cosas así, entonces me dedicaré a ser total, absoluta y coherentemente antinorteamericano. Como no tengo valor para renunciar a tantas cosas me conformo con asistir en silencio a las noticias que nos llegan del imperio. Calladito estoy mejor.